matériel

Mallet 020+020-T Blanc & Misseron N°101

Cette belle machine, construite en 1906 par les Ateliers du Nord de la France (ANF) à Blanc-Misseron (Nord), effectue son service commercial en Corrèze sur un réseau secondaire, jusqu’à la fin des années 1960.

Elle entame sa nouvelle vie sur le plateau du Velay en 1970, est arrêtée pour travaux en 1974 et ne reprendra son service touristique qu’en… 2011 !

D’une masse de 34 tonnes à vide et 40 tonnes en charge (eau et charbon), elle développe environ 300 chevaux.

Elle est classée Monument Historique et est propriété de la Fédération des Amis des Chemins de fer Secondaires (FACS).

040-T Corpet & Louvet n°22

Construite en 1923 par Corpet & Louvet pour l’entreprise de travaux publics Paul Frot, elle porte encore son numéro attribué par l’entreprise : le n°22. Elle est amenée à intervenir sur différents chantiers, comme le quadruplement de l’Artère Impériale Paris-Lyon dans les années 1930.

Pendant la seconde guerre mondiale, elle est réquisitionnée par l’Organisation Todt et tracte des trains de travaux sur l’île anglo-normande de Jersey dans le cadre de la construction des fortifications du mur de l’Atlantique – une machine française conduite par des mécaniciens allemands sur le territoire britannique !

Après guerre, elle est garée. Sauvée par la Fédération des Amis des Chemins de fer Secondaires (FACS) elle est restaurée en 2010. D’une masse à vide de 24 tonnes et en charge de 30 tonnes, elle est en attente de remise en service.

Mallet 020+020-T Henschel N°166

Construite en Allemagne en 1908 pour une compagnie ferroviaire portugaise, cette puissante locomotive de montagne a effectué tout son service dans la région de Porto.

Récupérée en bon état en 2018, elle est en attente de restauration pour reprendre du service en France sur la ligne du Velay-Express.

130-T Cail n°77

La 130-T n°77, construite par Cail en 1895, est d’un modèle identique aux premières locomotives à vapeur en service sur les Chemins de Fer du Vivarais.

Basée à Saint-Jean d’Angély, dans les Charentes, elle y assurera un excellent service jusqu’en 1951, date à laquelle le réseau des Charentes est fermé. Elle est alors rachetée par un industriel de Melle, dans les Deux-Sèvres.

Elle y reste jusqu’à son sauvetage par la Fédération des Amis des Chemins de Fer Secondaires (FACS) et est hébergée par le Musée des transports de Pithiviers (Loiret). Elle est confiée aux Voies Ferrées du Velay en 2017 et sera remise en service dans les prochaines années.

Elle est classée Monument Historique.

Automotrice Billard A-80-D n°313

Ce petit autorail de 100 chevaux et 32 places assises est construit par les Établissements Billard à Tours en 1937 et est affecté au réseau départemental des Charentes.

La fermeture de ce dernier en 1950 provoque l’arrivée du “313”  sur le réseau départemental du Vivarais.

Il y demeure depuis lors et est régulièrement utilisé en service touristique : vous le croiserez probablement !

Automotrice Billard A-150-D2 n°222

Inauguration officielle de l’autorail le 9 Juin 2018 !

Cet autorail articulé de 150 chevaux et 56 places assises est construit par les Établissements Billard et est livré au Chemin de fer Départemental du Vivarais en 1939, accompagné de trois autres engins identiques. Le “222” y assure un service difficile, en raison d’une fiabilité aléatoire liée à une conception novatrice, peu adaptée à un chemin de fer rural.

Fidèle au Vivarais durant toute sa carrière, celle-ci est de fait émaillée de nombreuses pauses : Seconde Guerre Mondiale, 1948, 1974 à 2004, 2010-2017.

L’autorail est classé Monument Historique et est le seul survivant de sa série. Restauré en 2017, il est depuis utilisé le dimanche sur le trajet Saint-Agrève / Raucoules / Saint-Agrève.

Automotrice Billard A-150-D n°212

Cet autorail de de 150 chevaux et 42 places assises construite par les Établissements Billard de Tours est livré au chemin de fer départemental du Vivarais en 1938, accompagné de trois autres engins identiques (n°211 à 214).

Il y circule jusqu’à la fermeture du réseau en 1968, date à laquelle la machine est transférée sur la ligne Nice-Digne des Chemins de fer de Provence.

Il effectue son “retour aux sources” en 2010 et est en cours de restauration dans nos ateliers.